La Havane. Hiver 1989. Le lieutenant Mario Conde est chargé d’enquêter sur la disparition mystérieuse du directeur d’une grande entreprise. Rafael Morfn était étudiant avec Mario Conde, il était beau, brillant et il a épousé Tamara, le grand amour de Mario. Le lieutenant Conde va mener une double recherche sur son passé et sur le disparu.
Alors qu'il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d'un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts. Au nom de l'amitié (mais aussi contre une somme plus qu'honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou. Conde s'intéresse alors au milieu des marchands d'art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les "gagnants" de l'ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago. Les cadavres s'accumulent et la Vierge noire s'avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l'Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d'anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l'autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point. Un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire porté par un grand roman plein d'humour noir et de mélancolie.
En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d’un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n’ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu’ont les choses, souvent, d’arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi, les toits qui s’effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d’êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désœuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l’humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu’on ne vit pas, et l’art suprême de nous plonger dans une île qu’on emporte toujours avec soi.
Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Ce jour d’été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu’il va découvrir mais une mystérieuse voix de femme qui l’envoûtera par-delà les années et l’amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres.
Les livres du grand écrivain cubain Leonardo Padura sont un dialogue entre l’Histoire et la littérature, l’île de Cuba et l’exil, la puissance de l’amitié et la dureté des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d’essais, l’auteur explore les coulisses de ses œuvres les plus célèbres et emblématiques et les sujets qui lui sont les plus chers (la cubanité, la musique, le cinéma, la littérature, le base-ball...). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d’un auteur mondialement reconnu, ce livre personnel et évocateur est également un hommage au genre du roman, qu’il maîtrise et affectionne tant. Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d’écrivain, sur la création artistique et l’importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l’art du roman avec le rythme, les contradictions, l’humour et les saveurs de Cuba.
En 1989, pendant les jours étranges où commencent à souffler les vents de carême qui annoncent l'infernal printemps cubain, l'inspecteur Mario Conde rencontre une éblouissante saxophoniste, amateur de jazz. On retrouve le cadavre d'une jeune professeur de chimie qui enseignait dans le lycée dont l'inspecteur et ses amis gardent une si grande nostalgie. Mais cette jeune femme irréprochable, bien notée professionnellement et politiquement, était en possession de marijuana. Au cours de son enquête, Mario Conde pénètre dans un monde en pleine décomposition, où règnent l'arrivisme, le trafic d'influence, les fraudes, la drogue. Il perd une partie de ses illusions mais vit une histoire d'amour et de musique dont il ne peut imaginer le dénouement. Ce deuxième épisode des aventures de Mario Conde marque un tournant significatif dans la maîtrise du style et des intrigues de cet auteur aujourd'hui traduit et reconnu internationalement.
Varios especialistas en la obra del Premio Princesa de Asturias de las Letras 2015, analizan la obra de Leonardo Padura Fuentes y ofrecen perspectivas útiles para la mejor comprensión de uno de los autores más importantes de las letras hispánicas contemporáneas. Entre los textos que recoge este volumen destacan inéditos del propio Leonardo Padura y de Francisco López, Rafael Grillo, Amir Valle, Michel Encinosa Fú, Enrique Saínz, Dorita Nouhaud, Manuel García Verdecia, Emiliano Ruiz Parra, Agustín García Marrero, Rafael Acosta de Arriba, Rebeca Murga, Elizabeth Mirabal, Lucía López Coll, Agustín García Marrero, Ciro Bianchi Ross. "A la distancia de los años, de la experiencia literaria y ya con ocho novelas en las manos, se hace evidente que la evolución de Mario Conde mucho tiene que ver con mi propia evolución como individuo. Si en Pasado perfectotodavía siento que Conde tiene un cierto carácter funcional, demasiado apegado para mi gusto a la trama policial, cuando comencé Vientos de cuaresma (publicada en 1994), ya decidido a que fuese el protagonista de al menos cuatro novelas, su composición psicológica y espiritual se hizo más completa y también más ...
ResumenExpress.com presenta y analiza en esta guía de lectura La neblina del ayer, del escritor cubano Leonardo Padura. En una novela en la que pasado y presente se confunden, el autor realiza un retrato crítico de la vida cotidiana en Cuba a través de las investigaciones del expolicía Mario Conde. El hallazgo de un recorte de revista en una antigua biblioteca le llevará a remover el pasado y a sumergirse en la compleja realidad cubana de la Revolución. ¡Ya no tienes que leer y resumir todo el libro, nosotros lo hemos hecho por ti! Esta guía incluye: • Un resumen completo del libro • Un estudio de los personajes • Las claves de lectura • Pistas para la reflexión ¿Por qué elegir ResumenExpress.com? Para aprender de forma rápida. Porque nuestras publicaciones están escritas con un estilo claro y conciso que te ayudará a ganar tiempo y a entender las obras sin esfuerzo. Disponibles en formato impreso y digital, te acompañarán en tu aventura literaria. Toma una dosis de literatura acelerada con ResumenExpress.com
En 2004, Iván, écrivain frustré, responsable d’un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. L’homme qui aimait les chiens lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l’assassin de Trotski qu’il semble connaître intimement.
En cet automne 1989, le cyclone qui menace La Havane perturbe l'inspecteur Mario Conde au moins autant que la découverte de la corruption qui régnait parmi ses collègues du commissariat et la mise à la retraite de son chef. Il pense à démissionner mais accepte de mener une dernière enquête sur un assassinat: le meurtre horrible et quasi rituel d'un ancien responsable de l'économie cubaine exilé et de retour avec un passeport américain. Il fouille le passé et plonge dans l'époque des confiscations, nationalisations et magouilles que la situation a permises. Désabusé, il dévoile surtout le malaise d'une génération de trentenaires qui n'a connu que le revers de la médaille révolutionnaire.
Envahi par la nostalgie, Mario Conde, notre Marlowe tropical, mène des enquêtes presque métaphysiques tout en soldant une à une les illusions perdues de la révolution cubaine. Il promène son spleen dans La Havane, belle, moite, décadente : plus qu’un décor, c’est la pulsation, l’âme. Il revient toujours à ses anciennes amours, le bon rhum et la littérature, au milieu de ses fidèles amis, qui comme lui appartiennent à la « génération cachée », celle qui n’a connu de l’utopie que le goût amer de la désillusion.
2016. La Havane reçoit Barack Obama, les Rolling Stones et un défilé Chanel. L’effervescence dans l’île est à son comble. Les touristes arrivent en masse. Mario Conde, ancien flic devenu bouquiniste, toujours sceptique et ironique, pense que, comme tous les ouragans tropicaux qui traversent l’île, celui-ci aussi va s’en aller sans que rien n’ait changé. La police débordée fait appel à lui pour mener une enquête sur le meurtre d’un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution, censeur impitoyable. Tous les artistes dont il a brisé la vie sont des coupables potentiels et Conde a peur de se sentir plus proche des meurtriers que du mort... Sur la machine à écrire de Mario Conde, un texte prend forme : en 1910, la comète de Halley menace la Terre et un autre ouragan tropical s’abat sur La Havane : une guerre entre des proxénètes français et cubains, avec à la tête de ces derniers Alberto Yarini, un fils de très bonne famille et tenancier de bordel prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba. Le présent et le passé ont et auront toujours des liens insoupçonnés. Pour sa dixième enquête de Mario Conde, Leonardo Padura ...
En quatre saisons et sept enquêtes, Léonardo Padura se penche sur les illusions perdues des Cubains, pris au piège d'une utopie engloutie par un raz-de-marée idéologique. Sur le flanc émergé de l'île, un détective écrivain, désabusé et bibliophile, à l'imagination embrumée par les vapeurs éthyliques, continue sa quête d'un monde meilleur où les marmites et les bibliothèques seraient pleines. Le néo-polar du romancier cubain Leonardo Padura rénove le genre policier pour lui donner une résonance éthique, historique et ontologique.
Prix Transfuge 2021 du meilleur roman hispanophone, sélection de la rentrée littéraire France Inter/Le point et France Culture/L'Obs. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1989 dans le jardin de sa mère et elle y reconnaît la sienne, cette femme mystérieuse qui ne parle jamais de son passé. Ils vont chercher à comprendre le mystère de cette présence et les secrets enfouis de leurs parents... Leonardo Padura nous parle de Cuba et de sa génération, celle qui a été malmenée par l’histoire jusqu’à sa dispersion dans l’exil : « Poussière dans le vent. » Nous suivons le Clan, un groupe d’amis soudés depuis la fin du lycée et sur lequel vont passer les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba. Des grandes espérances des nouveaux diplômés devenus médecins, ingénieurs, jusqu’aux pénuries de la « période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique (où le salaire d’une chercheuse représente le prix en dollars d’une course en taxi) et la fuite dans l’exil à travers le monde. Des personnages magnifiques, subtils, nuancés et attachants,...
Disparu dans le port de La Havane en 1939, un Rembrandt est repéré dans une vente aux enchères à Londres. Propriété de sa famille dès le XVIIIe siècle, le tableau a une valeur inestimable pour Elias Kaminsky. Il lui rappelle le destin tragique de ses aïeux, déportés alors qu'ils tentaient de rejoindre Cuba. Qui mieux que le désabusé Mario Conde pourrait partir sur les traces du chef-d’œuvre ? Leonardo Padura écrit un livre magnifique et profond et se sert de son habileté d'auteur de roman noir pour nous amener, sous la houlette de son héros Mario Conde, à réfléchir sur ce que signifie notre libre arbitre.
Chargé de l’enquête sur l’assassinat d’un travesti, l’inspecteur Mario Conde découvre un monde où on peut être exilé dans son propre pays et où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la révolution veut effacer.
Este libro estudia la obra de Padura en el contexto de los estudios transatlánticos, que desde los primeros balbuceos de este siglo han comenzado a constituir una vía útil y fecunda para relacionar la literatura y la cultura que involucran a los dos lados del océano. Comienza el ensayo situando al narrador cubano en el contexto peninsular, ya que hacia la mitad de los noventa comenzó a viajar a la Península y a ser conocido en ella gracias al Premio Café Gijón y a la publicación de sus obras en la Editorial Tusquets. A continuación se señala cómo su obra ha evolucionado en este nuevo milenio hacia una progresiva internacionalización de sus tramas, combinando el universo netamente insular del primer Mario Conde, policía del período especial cubano, con elementos que remiten una y otra vez a España y Europa, como la Guerra Civil española, el auge de los fascismos y el estalinismo de mitad de siglo XX, o el exilio cubano a España o los Estados Unidos, para terminar con un acercamiento a la cooperación entre el cine y la literatura, donde lo transatlántico continúa siendo uno de los ejes de su poética. El contexto de la globalización ha dejado su huella en una...
Ouvrage de préparation au concours du CAPES : l'épreuve écrite disciplinaire.
In recent years, both the intellectual lucidity of melancholy and the liberating potentials of comedy, irony and humour have emerged as central preoccupations in critical theory and literary criticism. In this book, Carlos van Tongeren offers a thorough and innovative reflection on the intersections between comedy and melancholy. Through detailed readings of almost twenty novels by three key writers of detective fiction in the Spanish-speaking world, he puts diverse melancholic attitudes towards the past and the multiple “surplus” values of comedy into a clear historical perspective. As such, this book provides a profound understanding of how comedy and melancholy have shaped Hispanic detective fiction following wider political and cultural developments in the post-totalitarian contexts of Spain, Mexico and Cuba. En años recientes, la lucidez intelectual de la melancolía y los potenciales liberadores de la comedia, la risa y el humor han emergido como preocupaciones centrales en la teoría crítica y crítica literaria. En este libro, Carlos van Tongeren ofrece una reflexión profunda e innovadora sobre las intersecciones entre la comedia y la melancolía. A través de una...
Un camino de medio siglo: Alejo Carpentier y la narrativa de lo real maravilloso es un ensayo imprescindible para comprender la obra de Alejo Carpentier, uno de los escritores más influyentes de la literatura hispanoamericana. Leonardo Padura Fuentes, con su mirada crítica afilada y su profundo conocimiento de la tradición literaria cubana y caribeña, traza el desarrollo del concepto de lo real maravilloso, analizando su evolución desde los primeros escritos de Carpentier hasta sus obras cumbre. Más que un estudio literario, este libro es un homenaje de un gran escritor a otro: un diálogo entre generaciones donde Padura revela cómo Carpentier no sólo transformó la narrativa latinoamericana, sino que contribuyó decisivamente a la universalización de las letras de América. Con un equilibrio magistral entre rigor académico y un estilo accesible, Un camino de medio siglo se erige como una obra imprescindible para entender la literatura cubana y su impacto global.
Avec Marin Conde, Leonardo Padura crée un personnage qui lui ressemble et qui exprime ses préoccupations face à la réalité cubaine. Dans "La neblina del ayer", cet ancien enquêteur devenu acheteur de livres anciens mais n'ayant rien perdu de son infaillible instinct, découvre une fabuleuse bibliothèque au coeur d'une Havane apocalyptique. Miroir du passé, cette bibliothèque séquestre des trésors de la littérature et des lettres inédites, et sera le point de départ de la quête d'un homme qui ne poursuit plus de délinquants mais se cherche lui-même, avec pour prétexte le mystère d'une envoûtante artiste des années 1950, qui mieux que toute autre chantait des boléros, expression dérisoire de la tragédie de l'existence. Cet ouvrage propose une lecture de "La neblina del ayer" à travers ses points forts : la bibliothèque, le boléro, la quête oedipienne et l'épistolaire, quatre champs d'observation hantés par le doute, la culpabilité et l'incertitude, pour analyser un état de crises - celle de Mario Conde, parvenu à la moitié de sa vie et à l'heure des bilans, cherchant refuge dans un passé mythifié, et celle d'un pays qui a abandonné la quête de...
Un grand livre sur Cuba, l’exil, et la force et la fragilité de l’amitié. Les personnages, représentants magnifiques des contradictions de l’île, sont là : Tania, la médecin ophtalmo payée en poulets et fruits par des patients fauchés ; Aldo, l’ingénieur qui n’a jamais pu exercer et qui répare clandestinement des batteries de voiture ; Eddy, le fonctionnaire bon vivant qui peut voyager à l’extérieur et parfois faire du trafic ; Rafa, le peintre en manque d’inspiration et Amadeo, dont on découvre pourquoi il a fui l’île il y a 16 ans et aussi pourquoi, à la grande surprise de ses amis, il voudrait y revenir... Dans cette histoire, version romancée du scénario du film Retour à Ithaque (2014) co-écrit par Padura avec le réalisateur français Laurent Cantet, les dialogues sont une analyse concise et brillante de la façon dont la génération de Padura, éduquée dans et pour la révolution, a été frustrée de toutes ses aspirations par l’évolution du pays après la chute de l’Union soviétique. En complément, les deux auteurs nous racontent le tournage du film à Cuba et l’écriture du scénario (inspiré par le roman de Padura Le Palmier ...
En 1998, F. Terry revient après 18 ans d’exil à La Havane à la recherche du manuscrit disparu de José Maria Heredia (début XIXe siècle). Mais il cherche aussi lequel de ses amis l’a trahi, brisant sa carrière.
Culture and the Cuban State examines the politics of culture in communist Cuba. It focuses on cultural policy, censorship, and the political participation of artists, writers and academics such as Tania Bruguera, Jesús Díaz, Rafael Hernández, Kcho, Reynier Leyva Novo, Leonardo Padura, and José Toirac. The cultural field is important for the reproduction of the regime in place, given its pretense and ambition to be eternally “revolutionary” and to lead a genuine “cultural revolution”. Cultural actors must be mobilized and handled with care, given their presumed disposition to speak their mind and to cherish their autonomy. This book argues that cultural actors also seek recognition by the main (for a long time the only) sponsor and patron of the art in Cuba: the “curator state”. The “curator state” is also a “gatekeeper state,” arbitrarily and selectively opening and closing the space for public expression and for access to foreign currencies and the global market. The time when everything was either mandatory or forbidden is over in Cuba. The regime seems to have learned from egregious mistakes that led to a massive exodus of artists, writers and academics. ...
Esta obra responde a los actuales desafíos teóricos, epistemológicos, metodológicos y políticos que enfrenta la sociología cultural con una primera ronda de contribuciones que discuten casos empíricos de la agenda latinoamericana. Esta obra entiende que la sociología cultural está llamada a lidiar de forma mucho más directa con la diferencia cultural; que debe ser capaz de ofrecer conocimiento relevante e influir sobre la dinámica social, y que tiene que desarrollar un ethos y una epistemología con un fuerte componente de intervención social. En este marco, este libro ofrece un giro latinoamericano en la trayectoria del programa fuerte de la sociología cultural.
Ya se sabe que en los últimos tiempos el oficio de periodista se ha convertido en uno de los más peligrosos del mundo, aunque también habría que decir, uno de los más adictivos. Y a pesar de las sabias advertencias del narrador norteamericano Ernest Hemingway acerca de la fatal influencia que su práctica prolongada podía ejercer sobre los escritores, no son pocos los ex periodistas que sufren graves recaídas, incluso después de haber consolidado una brillante carrera literaria. Este parece ser el caso del cubano Leonardo Padura Fuentes (La Habana, 1955), Premio Princesa de Asturias de las Letras 2015, que hasta el día de hoy no ha querido –o quizá no ha podido-, desengancharse de una actividad que empezó a practicar antes incluso de concluir sus estudios universitarios de Letras y, por supuesto, de publicar sus primeros libros. Empeñado desde entonces en ser escritor a toda costa, Padura encontró precisamente en el autor norteamericano un paradigma a seguir durante sus primeros años de aprendizaje. Y aunque después renegaría de su juvenil filiación hemingwayana, la prosa afilada y precisa del Papa lo acompañó el tiempo necesario para crear y pulir sus propias ...
Il y a dix ans déjà, les 21 et 22 mai 2012, s’est tenu à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université Nice Côte d’azur un colloque international consacré à La Havane et à ses représentations dans la littérature et dans les arts aux XXe et XXIe siècles. Cette manifestation, à la fois scientifique et culturelle, a réuni onze chercheurs, tous spécialistes de Cuba ou des arts visuels dans les mondes hispaniques et a accueilli trois des plus grands romanciers du moment : Leonardo Padura Fuentes, Abilio Estévez et Amir Valle. Tous ont tenté, chacun à sa façon et selon sa spécialité, de faire vivre ou revivre, à travers des images et des mots, la littérature et le cinéma, les réalités d’un espace urbain qui, au fil du temps, semble être passé d’une époque resplendissante à des jours beaucoup plus sombres.Afin de rendre compte, même à distance dans le temps, de ces deux journées placées sous l’égide d’une ville mythique aux multiples facettes sont ici réunies les quatorze communications qui ont été présentées à l’occasion de cette rencontre.
La novela de detectives en Hispanoamérica cuenta en la actualidad con dos autores referentes: Paco Ignacio Taibo II, en México, y Leonardo Padura Fuentes, en Cuba. La ciudad es el escenario central de la trama de sus obras y establece una estrecha relación con personajes cuyas tensiones existenciales van más allá de las abordadas tradicionalmente en el género. El detective y la ciudad. El espacio urbano en las novelas de detectives de Paco Ignacio Taibo II y Leonardo Padura Fuentes se ocupa de las expresiones concretas de la ciudad en la narrativa de estos dos escritores. Para ello, se ilustra cómo la poética de los autores desborda los marcos tradicionales del género de la novela de detectives, no solo con la introducción de nuevas estrategias narrativas para la relación entre el crimen y los métodos racionales para su dilucidación, sino también con el desarrollo de la dimensión humana de los personajes, inmersos en ambientes urbanos, y con el desencanto creado por la frustración de sus respectivos proyectos sociales.
(In) discutível sopro de realidade na obra de Leonardo Padura é um livro de ensaio crítico sobre romances do escritor cubano, com especial atenção para O homem que amava os cachorros. De autoria da professora Analice Pereira, do Instituto Federal de Educação, Ciência e Tecnologia da Paraíba (IFPB), campus João Pessoa, o livro apresenta parte de sua pesquisa desenvolvida durante Residência Pós-Doutoral em Estudos Literários da Faculdade de Letras (FALE) da Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG), sob supervisão do Professor Doutor Rômulo Monte Alto, durante o período de Janeiro de 2017 a janeiro de 2018. Apresentação do livro no canal da Editora IFPB: https://youtu.be/QPSujQF6f2c Você também pode baixar o livro no site da Editora IFPB: http://editora.ifpb.edu.br/ifpb/catalog/book/399
The volume Celebrations and Connections in Hispanic Literature is itself a celebration of a tradition of scholarly dialogue in a relaxed, festive atmosphere. The articles included here began as papers presented at the 25th Anniversary Edition of the Biennial Louisiana Conference on Hispanic Languages and Literatures, held in Baton Rouge Louisiana, February 23-24, 2006. Each of the authors responds in innovative ways to the idea of connecting texts, contexts, and genres, as well as to the disconnect that is often present between what we perceive as “Hispanic” identity and the experience of those left on the margin. Topics include “Celebrating and Rewriting Difference: (De)colonized Identities,” “Word and Image in the Spanish Golden Age,” and “Latin American Literature and Politics,” among others. The collection is demonstrative of current trends in Hispanic literary and cultural criticism, which are increasingly less bound by traditional regional and temporal constructs. While each author’s research is rooted in a specific socio-historic context, their combined contributions to the present volume provide a far-reaching perspective that expands the notion of...
Un sorprendente caso en el que el detective Mario Conde investigará un asesinato dentro de la comunidad china de La Habana. Unas cuantas calles casi en ruinas, asediadas por los escombros y los delincuentes, es lo que queda del viejo Barrio Chino de La Habana. Cuando se adentra en él un Conde ya ex policía, dedicado ahora a la compraventa de libros de segunda mano, no puede evitar recordar que estuvo en ese rincón exótico y agreste de la ciudad muchos años antes, en 1989. Todo surgió de la petición de la teniente Patricia Chion, mujer irresistible, para que le ayudara en un extraño caso: el asesinato de Pedro Cuang, un anciano solitario que apareció ahorcado y al que le habían amputado un dedo y grabado con una navaja en el pecho un círculo y dos flechas. Eran rituales de santería que obligaron a hacer pesquisas por otros ámbitos de la ciudad. Pero el Conde descubrió hilos inesperados, negocios secretos y una historia de abnegación y desgracias que le devolvió la realidad oculta de muchas familias emigrantes asiáticas. Como dice una expresión china, tuvo que encontrar la cola de la serpiente para llegar a la cabeza.
Una evocación vivísima del Romanticismo en el Caribe de la época colonial, pero por encima de todo una lectura de la historia de Cuba, un viaje al origen de su conciencia nacional a través de la vida de su primer gran poeta. Delatado a la policía, expulsado de su puesto en la universidad y tras dieciocho años en el exilio, Fernando Terry decide volver por un mes a La Habana, atraído por la posibilidad de dar al fin con la autobiografía desaparecida, La novela de mi vida, del poeta José María Heredia, al que dedicó su tesis doctoral. De paso, se enfrentará de una vez con las sospechas que han ido alimentando su rencor. A la historia de ese reencuentro y a la busca del codiciado manuscrito, se suman alternativamente dos planos temporales más: el de la vida de Heredia a comienzos del siglo xix, en los años de la Colonia, y el de los últimos días de su hijo José de Jesús de Heredia, masón, a principios del xx. Paulatinamente, las vidas de los personajes y sus peripecias van creando paralelismos insospechados, como si en Cuba la Historia se cebara en el destino individual de cualquiera que destaque por su talento: delaciones, exilios, intrigas políticas parecen...
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